
Je m’appelle Ciryl Carpentier. J’ai 25 ans. Je suis un passionné de sport, de science et de développement personnel. Je suis extrêmement curieux, j’adore apprendre…
Pour calmer et subvenir aux besoins de mon esprit (très demandeur), j’ai lu beaucoup de livres et articles de revues scientifiques ces dernières années, principalement dans mon domaine de prédilection.
Et bien évidemment, j’en lis encore !
Pourtant, je n’ai pas toujours été très studieux à l’école et je m’y ennuyais parfois, mais j’ai toujours aimé apprendre, à mon rythme, ce qui me passionnait.
Je suis éperdument convaincu que le moteur le plus puissant pour réussir dans nos projets est la passion. Pour moi, elle est totalement indispensable ! Elle est ma source d’inspiration et de motivation et grâce à elle j’avance constamment. Depuis tout petit, j’ai toujours eu des passions, elles m’ont toujours guidé et je n’ai jamais vécu sans.
J’ai pratiqué de nombreux sports : football, course à pied, tennis, danse… Mais pas toujours de la meilleure des manières, ce qui m’a valu de nombreuses douleurs et blessures.
J’ai arrêté mes études dans le domaine du sport en 2017, à cause de problèmes de santé qui m’ont complètement interrompu dans mes projets d’étudiant universitaire de l’époque.
J’avais une scoliose fonctionnelle, une névralgie cervico-brachiale, une fissure du ménisque, de l’inflammation chronique et des douleurs atroces… J’étais devenu très anxieux. L’amygdale, une région du cerveau très impliquée dans la gestion des émotions, était en alerte constante et n’en pouvait plus !
J’ai connu la douleur physique et mentale pendant plus d’un an. Tous les jours, y compris la nuit. J’ai tout pris : somnifères, anti-inflammatoires, compléments alimentaires… Et tout essayé : semelles orthopédiques, minerve… Mais rien n’y faisait.
Les premiers mois, je marchais à peine. C’était insupportable !
Je ne compte plus le nombre de séances de sport et de rééducation posturale faites sans envie, avec les larmes aux yeux parfois…
Mais j’y croyais.
J’ai vu et consulté de nombreux médecins et attendu de longues heures dans leurs salles d’attente. Des spécialistes très diplômés.
En réalité, très peu m’ont vraiment aidé et leurs méthodes semblaient insuffisantes par rapport à la gravité de ma situation. Les fameuses « consultations deux fois la semaine » chez le kiné n’étaient pas assez efficaces.
J’étais plus qu’assidu et persévérant pour remonter la pente, je faisais mes exercices tous les jours. De plus, je voulais être autonome et acteur de ma propre santé, mais ils ne me donnaient pas assez d’informations pour le devenir.
Mais pour quelles raisons ?
Aujourd’hui, je me rends compte que les médecins en France privilégient encore et toujours « la médecine de masse » à une médecine individualisée, qui pourrait pourtant améliorer la qualité de leurs prestations. C’est un peu comme l’éducation : les classes de 30 sont pratiques mais moins bénéfiques que des classes en petit nombre du type préceptorat, qui développent davantage le potentiel intellectuel des enfants.
Mais la faute ne revient pas uniquement à la médecine !
Les gens doivent aussi se bouger les fesses s’ils souhaitent être en forme, avoir une bonne énergie, ou obtenir ce qu’ils veulent dans leur vie.
C’est principalement ce que j’ai appris durant cette année difficile.
J’ai testé beaucoup de choses et appris l’essentiel de ce que je sais aujourd’hui grâce à la pratique, les livres, les articles de revues scientifiques, les stages et les discussions avec les autres plus expérimentés que moi : médecins, psychologues, kinésithérapeutes, ostéopathes, coachs sportifs, préparateurs physiques et sportifs de bon et haut niveau ayant eu de nombreuses douleurs et blessures.
Finalement, les personnes qui m’ont le plus aidé étaient celles et ceux qui avaient eu les mêmes problèmes que moi ! Ils savaient exactement quoi faire, quand et comment le faire, à quel rythme et à quelle fréquence, tout simplement parce qu’ils l’avaient déjà vécu.
J’en suis ressorti différent et j’ai énormément appris de cette expérience. Grâce à elle et avec le temps, j’ai développé des qualités d’introspection et une curiosité que je n’avais pas auparavant.
Maintenant, je connais très bien mon corps et je le respecte. Il est mon outil de travail, mon véhicule personnel en quelque sorte. Je dois l’entretenir.
Mais pour la plupart d’entre nous, notre corps reste une science très complexe qui nous dépasse et nous n’avons pas tous la chance de vivre une telle expérience.
Ce blog a donc pour ambition de rendre cette science la plus compréhensible possible, mais surtout de la rendre applicable et adaptée à notre mode de vie et à nos emplois du temps surchargés !